Aujourd'hui tu es mort et je regarde en arrière depuis toutes ces années où tu m'a raccroché au nez pour ne pas entendre ce que j'avais à te dire. Bien sûr, tu ne voulais pas que je divulgue ton "petit secret" qui devait rester "entre nous", tu n'en parles pas à ta mère, ni à personne !
J'ai grandi, j'ai mis tout ça de côté avant d'avoir une famille à moi et des enfants. J'ai attendu que tes parents disparaissent car ils te mettaient sur un piédestal et je les aimais profondément ; soit ils ne m'auraient pas crue, dans tous les cas je ne voulais pas leur faire de mal. Ce père trop bien et respectable à qui on trouvait toujours des excuses parce qu'il ne s'occupait pas de ses trois enfants. "Le paraître, le paraître" Monsieur le gentil fonctionnaire" gentil et propre sur lui. Mais tu ne me feras plus me taire, ta vie à été sordide ! Quelques personnes au courant dans la famille depuis plus de 25 ans. Mais non Monsieur Martin André, on ne met pas d'eau de Cologne sur les seins de sa fille pour les faire pousser ! Et plus tard, seuls dans la maison des grands-parents, sous prétexte d'un cours d'anatomie que ma mère aurait sois-disant me donner, tu m'as fait me déshabiller et tu m'as violée avec tes doigts dégoûtants. Le temps s'est écoulé, on ne s'est plus vus, on s'est revus etc...
Tu m'as dit : je ne veux plus te parler, tu m'emmerdes ! C'est exactement ces mots qui résonnent dans la tête depuis plus de 20 ans. Pourquoi ? Parce qu'une de tes petites-filles, après deux semaines de vacances passées à la maison t'a dit que son père lui avait dit que tu n'étais pas quelqu'un de bien et qu'il ne fallait pas trop t'approcher et faire attention. Ce jour là, ça a fait tilt dans ta petite tête et tu as inventé je ne sais quelle histoire à la famille et autour de toi pour couper les ponts et passer pour le gentil papa qu'on fait souffrir. Mais j'avais l'habitude de tes fausses larmes et des coups moches en me mêlant à tes affaires de divorce avec ma mère, j'en ai souffert depuis l'âge de 10 ans. À cause de toi, je n'ai pas eu d'enfance, mais c'est encore de la faute de ma mère, certes vous étiez deux mais pas cinq (je parle de moi et de mon frère et ma sœur) Choisis... c'est elle ou moi (en parlant de ma mère) !! Je te balance cette haine aujourd'hui, c'est ce que je ressens pour toi et que je ne peux plus te dire en face. ADIEU Monsieur bien sous tout rapport !!
Repose en paix... si tu peux !
Je ne suis pas croyante, alors advienne que pourra.
Désolée pour cet hommage et les éléments marquants qui ne plairont certainement pas à tout le monde !
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Puisque sur terre il y a prescription, et comme tu étais "croyant" je t'en remets à la justice de Dieu et de tes parents !